DIAMANTS & CO.

Petit film sur les 10 plus grands diamants



Le diamant, de source naturelle, et âgé de plusieurs milliers, millions d'années, a longtemps été l'objet de symbole de puissance, de richesse, de sentiments. Un diamant étant éternel, certains d'entre eux, historiques, ont traversé les siècles, parfois pris au coeur de coups politiques, d'intrigues amoureuses, de pouvoirs d'empires entiers. 

Découvrez les grands diamants de l'histoire pour apprécier d'autant plus leur valeur aujourd'hui.

Le Vert de Dresde

Ce diamant de 41 carats est d'une couleur tout à fait insolite et d'une taille particulièrement belle. Il vient des Indes, mais le chemin qui l'a amené en Europe est inconnu. Il fut acheté en 1743 à la Foire de Leipzig et devint la pièce maîtresse de la Couronne de Saxe. Il appartient aujourd'hui à la ville de Dresde.

Sa couleur verte est provoquée par le contact du cristal avec une source radioactive naturelle durant la formation du diamant, mesuré en millions d'années. 






Le Régent

Au nombre des diamants les plus beaux, se compte le Régent, coussin de 140,5 carats. S
Selon les rumeurs malveillantes, un esclave le découvrit près de Golconde (Andhra Pradesh) en 1702, le cacha dans un pansement à sa cheville et l'offrit à un matelot pour prix de sa liberté.
Le marin tua l'esclave et prit le diamant brut de 410 carats qu'il vendit 1000 livres sterling au gouverneur anglais de Madras, Thomas Pitt, accusé par ses ennemis de complicité morale avec le meurtrier.

Découvert en 1698
En réalité ce diamant aurait été découvert en 1698 et son achat pour 19200 livres fut négocié par Pitt de 1700 à 1701 à un marchand indien qui se l'était certainement procuré de curieuse manière, car tout diamant de plus de 10 carats appartenait de droit au souverain. Le nizam d'Hyderabad aurait certainement gardé pour lui une telle pierre. 

Pitt envoya son fils Robert à Londres en 1702 faire tailler le diamant par le joaillier Harris, qui mit deux ans pour effectuer ce travail. Robert Pitt le proposa alors à tous les souverains d'Europe, qui furent effrayés par son prix. Même Louis XIV n'osa l'acquérir en 1714.

Le diamant de Philippe d'Orléans, régent de France
Poussé par Sain-Simon, Philippe d'Orléans, régent de France, l'acquit en 1717 pour 135000 livres sterling, soit 2000000 de livres françaises qui, avec les intérêts versés jusqu'à la fin du règlement, devinrent deux millions et demi (soit environ 4,57 millions d'euros).

Le Régent et la saga des rois de France
Mais le Régent, tel est désormais le nom du diamant, éblouira l'ambassadeur turc. Le régent fur serti sur le bandeau de la couronne du sacre de Louis XV et porté par Louis XVI lors de la première séance des Etats généraux, le 5 mai 1789. Transporté en 1791 au Garde-meuble national, où le diamant du tyran est présenté à la foule qui peut le toucher.

Le Régent est volé en septembre 1792, retrouvé caché dans une poutre le 10 décembre 1793, mis en gage à partir du 12 août 1797 d'abord chez un banquier berlinois, puis chez un banquier hollandais, afin d'équiper la cavalerie française.

Dégagé le 22 juin 1801 par le Consulat, le Régent est considéré comme talisman par Napoléon, qui le fait sertir sur la garde de son épée de parade de 1803, puis sur celle de l'épée du sacre de 1804. Puis enfin sur le pommeau du glaive impérial de 1812.

Emporté par Marie-Louise en fuite le 29 mars 1814, il est rendu à Louis XVIII dès le 11 avril 1814. Il fut ensuite serti sur la couronne du sacre de Charles X (maintenant disparue), puis en pierre amovible, sur un bandeau à la grecque de l'impératrice Eugénie. 
Il est aujourd'hui exposé au Musée du Louvre à Paris.






Le Grand Mogol

Le Grand Mogol fut découvert vers 1550 environ dans les mines de Gani en Inde. On estime le poids de la pierre brute à 780 carats environ.










C’est ce que rapporte le joaillier français Tavernier dans ses récits. Il est l’un des premiers européens à avoir pu contempler le trésor impérial et notamment le Grand Mogol. Ses investigations lui ont permis de rédiger des rapports détaillés sur les fortunes perses et indiennes.

A l’époque de Louis XIV, le diamant appartenait à l’empereur Aurengzeb qui confia la taille à Hortensio Borgis. La taille choisie fût une « taille rose » en demi-sphère composée de facettes horizontales juxtaposées. Malheureusement, suite à différentes erreurs de manipulation, le poids du diamant fût réduit à 280 carats, ce qui rendit l’empereur furieux. Il condamna le  tailleur vénitien à plusieurs dizaines de coups de fouet et à une amende qui le ruina.

Le diamant ira au successeur de l’empereur. Mais à la chute de Delhi en 1739, le shah Nadir s’empare de la pierre. On en perd ensuite la trace après son assassinat.

D’après certains historiens et gemmologues, on aurait retrouvé sa trace parmi les trésors de l’ex-shah d’Iran, où elle porterait le nom de Rïai-Noor (« océan de lumière » en persan). D’autres prétendent quant à eux que le diamant aurait été retaillé, le rendant ainsi méconnaissable. Il porterait le nom d’Orloff, un diamant de forme similaire et d’un poids de 193 carats, qui est serti sur le sceptre des tsars de Russie. 

Néanmoins, la plupart des historiens conviennent aujourd’hui que les deux diamants ont des origines totalement différentes.






L'Orloff






L'Orloff vient des Indes et fut découvert au milieu du XVIIIe siècle. C'est un diamant très pur, d'une légère tonalité bleu-vert. Taillé en rose comme un demi oeuf de poule, son poids est de 195 carats. Dérobé par un soldat français peu scrupuleux, il est vendu successivement à des marchands qui en tirent des plus-values fabuleuses. Un négociant perse dénommé Khojeh en est le dernier acquéreur. Celui-ci désespère de s'en séparer ne trouvant aucune fortune susceptible de s'y intéresser.
 
En 1773, il rencontre le prince Grigori Grigorievitch Orloff qui vient de perdre les faveurs de Catherine II de Russie. Il achète ce diamant dans l'espoir de reconquérir le coeur de l'impératrice. Celle-ci accepte le présent, mais fait monter la pierre sur le sceptre impérial de Russie. Tout espoir est perdu. Orloff, éconduit , plongé dans une détresse infinie, perd la raison et finit ses jours interné.
 
On peut aujourd'hui admirer ce diamant à l'histoire romanesque parmi les trésors du Kremlin.
 
Cette histoire est à l'image des coutumes contemporaines : le diamant symbolise l'amour. Amour passion parfois, comme l'a été le présent de Richard Burton à Liz Taylor, magnifique poire diamant, le plus gros diamant du monde. Quel plus beau cadeau offrir à une femme pour marquer un événement important que l'on désire partager ?
 
Ce n'est que depuis le XVe siècle que les femmes portent le diamant. Auparavant, il était réservé aux hommes, signe de virilité et d'audace. C'est Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII qui enfreint la règle. Avec les premières ébauches de taille sont nés les critères esthétiques qui vont féminiser le diamant, pour être aujourd'hui... le meilleur ami des femmes.


Le Hope






"Le Grand Diamant Bleu" ou "Diamant maudit" de 112 carats. Il ressort que le Hope ait porté malheur à tous ceux qui l'ont possédé. Rapporté des Indes, de Golconde, par Tavernier en 1668, il est acquis par Louis XIV. En 1672, il est retaillé en forme de coeur et tombe de 112 carats à 67 carats. Le "diamant de la couronne" comme il est appelé à l'époque a déjà alors une sérieuse réputation de "porte-malheur". Ceci est dû à la façon dont il aurait été arraché à la statue d'une déesse hindoue, très courroucée depuis. Tavernier fut la première victime du sort : ruiné, il mourut dévoré par des chiens sauvages.
 
Louis XVI et Marie-Antoinette qui héritèrent de ce gemme furent, quant à eux, guillotinés sous la Révolution. En 1792, en même temps que le Régent, il disparaît pour ne réapparaître qu'en 1830 dans une vente aux enchères à Londres, mais ne pèse plus que 44,50 carats. Wilhelm Fals avait entrepris de retailler pour masquer sa véritable identité. Mais ce malheureux diamantaire se fit tout d'abord voler le diamant par son propre fils, puis mourut de chagrin. Son fils se suicida quelques années plus tard. Le diamant est ensuite acquis par le banquier Henry Philip Hope.
 
En 1908, il s'en sépare pour rembourser ses dettes, toute sa famille s'éteint rapidement dans la pauvreté. Un prince en devient propriétaire. Il offrit le diamant à une actrice des Folies Bergères qu'il tua peu de temps après. Le possesseur suivant disparut avec ses proches dans un accident de voiture. C'est toute une révolte qui chassa le sultan Abdulhamid du trône peu de temps après l'acquisition du Hope. Une riche Américaine propriétaire du diamant connut elle aussi le malheur : la mort de son fils en voiture, la folie de son mari et l'overdose de sa fille. Enfin, en 1947, la tragédie semble prendre fin. Le diamant est acheté par le joaillier des stars Harry Winston, qui l'offre en 1958 au Smithsonian Institute of Washington.
 





Le Koh-I-Nor




ll est des pierres précieuses comme des personnages célèbres, ils marquent la mémoire des hommes et leur nom évoque, à eux seul, tout un pan de l’histoire. Le Koh-i Nor est de ces pierres, lorsque les visiteurs de la Tour de Londres l’observent, resplendissant au milieu des joyaux de la couronne d’Angleterre, le diamant dans des éclairs de lumières chuchote à ceux qui savent écouter avec le coeur, une aventure que lui seul connaît tout entière. Une aventure qui commence alors que l’homme ne foulait pas encore le globe terrestre et que les dieux, qui sont en toutes choses, se délectaient en maîtres incontestés des plaisirs de l’univers. 




Le nom de ce diamant est d’origine Perse, Koh-i-Nor veut dire montagne de Lumière mais son origine est indienne. Plusieurs récits contradictoires retracent sa découverte. Certains prétendent qu'il provient de l'ancienne mine de Kolar, située sur la rive droite du fleuve Krishnâ. D'autres légendes, transmises oralement depuis des millénaires affirment qu'il aurait été trouvé, il y a quelque 5000 ans, dans le lit de la Godâvarî, près de Machlipatnam en Inde centrale… 

La première mention bibliographique du diamant se trouve dans le Baburnama, la chronique de la vie du seigneur Bâbur (le Tigre). Ce descendant de Gensis Khan fut le conquérant de l’inde et le fondateur de la dynastie Moghole, né le 14 février 1483, il décéde en 1529. La légende prétend que Bâbur communiquait avec Dieu par le truchement du Koh-i Nor. Ainsi il aurait pu échanger sa vie avec celle de son fils mourant. De fait son fils qui était condamné par les médecins trouva la guérison juste après le décès de son père. Le diamant est en possession des empereurs moghols de 1526 à 1739. Il est alors monté sur le fameux trône du Paon. Vainqueur de l’empire Moghol, Nâdir Shâh de Perse, après avoir pillé Delhi en 1739 s’en empare. Mais il est assassiné par l’un de ses généraux l’afgan Sardar Ahmad Khan Abdali qui deviendra le roi Ahmad Shâh Durrani d’Afghanistan. En politicien avisé il offrira sa protection à la veuve de Nâdir-Shâh et l’accompagnera, personnellement, en territoire ami. Pour le remercier, la reine offrira ce diamant qui a alors pris le nom de Koh-i Nor. La pierre précieuse deviendra le symbole de la nouvelle nation Afghane. 

De 1793-1818, l'Afghanistan sombre dans la guerre civile. En 1800 l'empereur Zaman Shâh Durrani est victime d’un complot ourdi par son demi-frère Mahmud Shah Durrani qui va le torturer, le rendant aveugle, pour qu’il dévoile la cachette du diamant. Le roi déchu ne parle pas. Il est alors emprisonné dans un cachot de la citadelle royale de Kaboul. Le nouveau souverain, malgré des recherches intensives n'arrive pas à mettre la main sur la « montagne de lumière ». 

En 1803, l'autre frère, Shâh Shuja Durrani renverse le fraternel usurpateur et se proclame empereur. Il libère immédiatement son frère aîné devenu aveugle. Ce dernier lui révèle alors cachette de Koh-i-Noor, qui était dissimulé dans les murs de son cachot. 

En 1814, le Koh-i-Noor est cédé à contrecoeur au râja sikh Ranjît Singh par Shah Shuja pour le remercier de son hospitalité. Car l’empereur vit en exil sur le territoire du râja. Après avoir envahi ce territoire, les Britanniques le confisquent. 

En 1850, le diamant est offert, à la Reine Victoria, pour le 250e anniversaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales. 

En 1852, il est taillé pour améliorer sa brillance et passe de 186 à 108 carats. Le Koh-i Nor est monté sur une tiare avec plus de deux mille autres diamants. En 1936, la pierre est sertie sur la couronne de la futur reine Elizabeth, en l'honneur de son mariage avec le roi George VI d’Angleterre…







Le Sancy




L'un des diamants les plus chargés d'histoire est le Sancy, de 55,23 carats, taillé en une poire de 25,7mm x 20,6mm x 14,3mm. La légende en fait l'un des diamants perdus par Charles le Téméraire devant Granson ou Morat en 1476.
Possesseur du plus gros diamant alors parvenu en Europe, sans doute via Constantinople et Venise, Nicolas Harlay de Sancy, fidèle royaliste, engagea ce diamant à Anvers en juin 1586 en faveur du marquis d'O, favori d'Henri II, le dégagea en 1594 et tenta en vain de le vendre à Constantinople, avec une lettre de recommandation de Henri IV, puis au duc de Mantoue, et le céda à Jacques Ier d'Angleterre en 1604 pour 60 000 écus.
Charles Ier hérita du Sancy, que porta son épouse, Henriette de France, fille d'Henri IV. Celle-ci gagea à nouveau le diamant auprès du duc d'Épernon pour financer la lutte contre le Parlement anglais. Mais Charles Ier fut décapité en 1649 et, en 1657, Henriette de France dut se résigner à vendre ses joyaux.
Le cardinal Mazarin lui acheta ainsi, par l'intermédiaire du duc d'Épernon, le Sancy et le Miroir du Portugal, qu'il légua à la Couronne de France en 1661. Porté en agrafe de chapeau par Louis XIV, le Sancy fut ensuite serti au sommet de la couronne du sacre de Louis XV en 1722.
Dérobé les 11 ou 13 septembre 1792 lors du vol du Garde-meuble national, retrouvé le 21 mars 1794 chez un repris de justice, il fut peu après à nouveau engagé à Madrid pour financer la campagne de 1796 en Vendée, mais le Consulat ne put ensuite le dégager. Le Sancy passe alors entre les mains de propriétaires espagnol, russe, indien puis anglais avant de regagner enfin, discrètement, en 1978, la galerie d'Apollon, au Louvre.

Le Chah
L'un des diamants les plus gravés est le Chah, prisme carré de 88,70 carats. Trois des faces du prisme portent le nom de ses propriétaires : Bourkhan Nizam Chah II, 1000(soit 1580), le fils de Djahanguir, Chahdjahan, 1051 (soit 1631), gravés sur l'ordre de Chah Djahan, et Qadjar Fath Ali Chah. Chah Djahan était souverain mongol de Delhi, Nader Chah ravit le diamant à ses successeurs lors du pillage de Delhi en 1739, mais n'osa pas y faire graver son nom.
Après son assassinat en 1747, la Perse connut une période troublée. Le nouveau souverain Agha Mohammad fut assassiné en 1797. Son neveu Fath Ali Chah vainquit l'usurpateur Sadek Khan et lui promit de ne pas verser une goutte de son sang s'il lui rendait le diamant (il tint parole, car il l'enterra vivant et fit graver le diamant à son nom).
En 1828, l'ambassadeur de Russie en Perse fut assassiné au cours d'un émeute, et le Chah fut offert au tsar Nicolas Ier en dédommagement comme prix du sang. Il se trouve maintenant au Fonds diamantaire de Russie au Kremlin.

Le Pigot
Le seul diamant qui aurait été volontairement détruit serait le Pigot ou diamant brisé, taille ovale mesurant 32 x 19mm et pesant 187,45 grains, maintenant disparu.
Donné en 1763 par un prince indien à George Pigot, gourverneur anglais de Madras, le Pigot fut vendu à sa mort, en 1777, puis, après quelques pérégrinations, aurait été acquis en 1818 pour 30 000 livres sterling par Ali pacha de Ioannina (Épire). Ali, surnommé le lion de Ionnina, tentait en fait d'échapperà l'autorité du sultan de Constantinople.
Aussi les troupes turques assiégèrent-elles en 1820. Après deux ans de siège, Ali, mortellement blessé, le 5 février 1822, ordonna à son aide de camps le capitaine d'Angas de détruire ses deux trésors les plus précieux : Son épouse Vassilika et son grand diamant en le broyant.
Il aurait vécu encore assez pour voir briser son diamant devant lui, mais expira avant que son épouse ne soit tuée, ce qui la sauva. Le diamant fut il réellement détruit ? Toujours est-il que d'Angas et Vassilika n'eurent ensuite aucun problème financier.

La Briolette des Indes
L'un des diamants les plus anciens serait pour la légende la Briolette des Indes (90,38 carats). Éléonore d'Aquitaine, qui accompagnait son mari le roi de France Louis VII lors de la deuxième croisade (1147-1149), l'aurait acquise en Asie Mineure, puis donnée à son fils Richard Coeur de Lion. Ce dernier aurait porté ce diamant lors de la troisième croisade et l'aurait cédé comme rançon à l'empereur Henri VI le Cruel (1194).
La Briolette des Indes aurait ensuite été portée par Diane de Poitiers, favorite d'Henri II, roi de France de 1547 à 1559, avant de disparaître jusqu'en 1956, année où un maharadjah la vend à New York.
En réalité, l'actuelle Briolette des Indes fut ainsi taillée par Atanik Eknayan en 1908-1908, à Paris, afin d'utiliser au mieux la forme du diamant brut originel, et fut vendue par Cartier en 1910 à George Blumenthal, dont la veuve la céda en 1946 à Harry Winston. Ce dernier vendit la Briolette en 1947 à un maharadjah indien, qui la lui retourna en 1956.
Vendue alors à la canadienne Mrs Killam qui la conserva jusqu'à sa mort en 1967, elle est depuis 1971 la propriété d'une famille de la noblesse européenne.


Le Cullinan


Ce diamant de 3.106 carats est la plus grosse gemme jamais trouvée. Elle fût découverte en 1905 en Afrique du Sud par Frederick Wells, un surveillant de la mine "Premier". Le diamant a été baptisé CULLINAN, du nom de monsieur ' propriétaire de la mine. Il a été renommé "Great Star of Africa" et mesure 53mmx44mmx29mm, et possède 76 facettes.



Il a été acheté pour $800.000 comme présent pour le Roi Edouard VII pour son soixante-sixième anniversaire où il fut envoyé chez les frères Asscher pour y être taillé en plusieurs pierres. Le Cullinan, incolore, fut fractionné en 9 énormes pierres et 96 brillants. La plus grosse pierre, le CULLINAN 1 se situe sur le sceptre royal de la couronne d'Angleterre. Le deuxième plus grand diamant de la coupe, le Cullinan II, est une pierre coussin pesant 317.4 carats, celui-ci est placé sur la couronne britannique.